« Les dernières malles parties, Marie referma la porte derrière les bagagistes et enleva son pull marin et sa chemise de nuit, qu'elle déposa au passage sur le lit, continua toute nue jusqu'à la fenêtre pour aller regarder un instant la ville grise et embrumée à travers la baie vitrée. Il pleuvait sur Tokyo, un épais brouillard recouvrait le ciel à perte de vue, on voyait quelques toits plats et des antennes au loin, quelques gouttelettes de pluie glissaient solitairement sur le carreau. »
Jean-Philippe Toussaint, Faire l'amour (Minuit, 2002, p. 86)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
(n.b. : Il semblerait que le formulaire de commentaires dysfonctionne sous Safari, mais s'entende encore très bien avec Firefox et Chrome.)