mardi 3 novembre 2009

dis-je à nu (une fois n'est pas coutume)

 
Ce week-end, ce qui pour d'autres n'aura l'air de rien est un événement intime, ça m'excite, avec aussi une drôle d'appréhension. J'ai à nouveau regardé, pour la première fois depuis longtemps, où exactement Arles était située sur la carte, chaque fois je suis surpris de trouver le point souligné de ce nom un peu mythique pour moi plus méridional que je ne veux l'admettre, absolument méridional. Alors de l'appréhension presque à voyager si loin après tant et tant de jours d'absolue sédentarité, durant lesquels je n'ai posé le pied dans la rue qu'une fois tous les. Pour y côtoyer tant de gens après tant de journées d'isolement. En un sens, paradoxal, c'est une vertu de la vie que j'en arrive ainsi, parfois, à mener, que de me mettre dans un état d'hypersensibilité aux plus banals des phénomènes quand je retourne au contact du monde, que je sors. Même si
le silence comme un cancer s'étend
aussi, sur moi, et si l'été dernier j'ai perdu une amie à cause, je crois, de cet état d'exaltation, d'impatience et d'ivresse au grand air.
Mais
ah les voyages
que je cueille la joie de m'en aller fouler un peu un pavé inconnu, tout au sud.

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