jeudi 15 octobre 2009

profession de foi michonnienne

Le roi vient quand il veut dans la bouche, ou du moins dans les entretiens de Pierre Michon tels qu'ils ont été imprimés, ainsi vient-il, à la fin de cet échange que je n'aurais pas imaginé avec Medhi Belhaj Kacem — pour quelle mauvaise raison, un rangement aussi hâtif que grossier dans une forme de classicisme rural pour l'un, d'avant-gardisme urbain pour l'autre, alors qu'ils sont tous deux illuminés ?! —, comme un poème, non, une prière :

“ il arrive que de nouveau, au bout de l'attente et de l'exaspération, un texte s'empare de moi
: alors
mon ivresse est garante de ma vérité,
ma certitude est mon acte même,
le cœur revient avec l'évidence,
et je crois de toutes mes forces : ”

(Albin Michel, 2007, p. 118, c'est moi qu'espace)

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