Le roi vient quand il veut dans la bouche, ou du moins dans les entretiens de Pierre Michon tels qu'ils ont été imprimés, ainsi vient-il, à la fin de cet échange que je n'aurais pas imaginé avec Medhi Belhaj Kacem — pour quelle mauvaise raison, un rangement aussi hâtif que grossier dans une forme de classicisme rural pour l'un, d'avant-gardisme urbain pour l'autre, alors qu'ils sont tous deux illuminés ?! —, comme un poème, non, une prière :
“ il arrive que de nouveau, au bout de l'attente et de l'exaspération, un texte s'empare de moi
: alors
mon ivresse est garante de ma vérité,
ma certitude est mon acte même,
le cœur revient avec l'évidence,
et je crois de toutes mes forces : ”
Pierre Michon, Le roi vient quand il veut
(Albin Michel, 2007, p. 118, c'est moi qu'espace)
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