syndrôme de Stockholm

impro sur un thème à la mode 

bon alors vous avez un gamin, z'avez un jeune qu'aime pas l'école, q's'ennuie, hein, et qu'aimerait mieux travailler, l'entrée
, entrer dans la vie active, hein
, bon
, alors évidemment en France travailler c'est pas bien [rires], évidemment... c'est mal vu, hein, travailler, vaut mieux, hein, en France, vaut mieux rester, tu restes assis, là, à t'ennuyer sur les bancs de l'éco...la fac hein, que alors bon
, moi j'dis q'quand un jeune est en situation d'échec, qu'il est pas bon à l'école, y a pas de honte, hein, ça arrive [rires]
, aux meilleurs [rires]
, hein
, alors bon, enfin, voyons, un peu de bon sens, vous voyez bien que ça peut pas marcher

alors que t'as un patron qui vient qui te dit euh... moi ce jeune je
, je lui donne sa chance, moi ce jeune moi j'ai un job pour lui moi ce jeune,
alors qu'est-ce qu'on fait, on l'laisse sur les bancs d'l'école pourquoi, pour engraisser ses professeurs ? [rires] oui bon...
non
alors que si moi c'est vot'gamin qu'vous pouvez l'aider à trouver, à trouver une place, alors, enfin, mais enfin c'est tout naturel
, hein
, un parent qu'est-ce que ça fait ?
ben i' demande autour de lui, à ses amis, ses connaissances, et je voudrais bien qu'on m'explique au nom de quoi
au nom de quoi on interdirait à un père
parce qu'enfin
, hein
, mettez-vous deux secondes à sa place, hein,
, vous feriez quoi vous à sa place ?

bon.

alors je voudrais vraiment bien qu'on m'explique

hein

où il est le mal ?
[applaudissements]

par réminiscence (entre autres) d'un texte d'Antoine Bréa