Un an que j'y ai peu ou prou renoncé, décidément prêt à la vie de Lozère, alors c'est une ivresse que de renouer avec le cinéma, la passion des salles, qui est la raison première pour laquelle j'ai aimé Paris, venir y vivre.
Et c'est une cérémonie, c'est jour de fête, ce mercredi 19 décembre 2007, que d'emmener mon neveu, 5 ans et demi, frais parisien, à sa première séance de cinéma. Une joie que tout se passe si idéalement, c'est-à-dire : passer la frontière, vouée à disparaître, du périphérique, pour aller voir un beau film allemand inspiré d'un auteur alsacien au cinéma municipal de Montreuil, boycottant les trusts qui lui font un mauvais procès.
C'est une joie de faire la nique au monde des gros poissons qui mangent les petits, et d'espérer avec l'enfant, pour lui, que perdurent d'autres logiques et toutes ces possibilités, les cinémas municipaux, l'exception culturelle, la vie tranquille des villes où l'on partage - où les orphelinats sont aux orphelins !
C'est une joie de faire la nique au monde des gros poissons qui mangent les petits, et d'espérer avec l'enfant, pour lui, que perdurent d'autres logiques et toutes ces possibilités, les cinémas municipaux, l'exception culturelle, la vie tranquille des villes où l'on partage - où les orphelinats sont aux orphelins !
Ah tiens, mais alors toi aussi spectateur du Méliès ...
RépondreSupprimerEn fait, c'était la première fois que j'y allais - ça n'est pas très loin de chez mon neveu. Mais pas la dernière.
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