Le soir, la nuit, à crédit sur mon compte sommeil à découvert, parce que j’ai attendu ça toute la semaine, interMission de John Crowley (2003), dans le cadre de ma rétrospective intime Kelly Macdonald. Petit-film irlandais qui a la grâce des petits-films, à peu près filmé et monté n’importe comment, à l’enthousiasme. Une suite de petites scènes mettant aux prises, petit sac de nœud dans un mouchoir de poche, le petit monde d’une petite ville irlandaise où franchement, c’est la lose. Quelque chose de La vie de bohème de Kaurismaki – la lose. Chacun bricole en croyant pouvoir faire de sa vie something big. Or chacun de leurs destins est déterminé par les fourberies d’un gamin méchant, deus ex machina qui traîne dans les rues sur son bicross en quête de sa prochaine saloperie.
Après Meta Donna, Et tout soudain en rien, Suzanne Doppelt publie Un beau
masque prend l'air, texte poétique en écho à 17 œuvres picturales dans
lesquell...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
(n.b. : Il semblerait que le formulaire de commentaires dysfonctionne sous Safari, mais s'entende encore très bien avec Firefox et Chrome.)