dimanche 18 mai 2008

lumière

Si j'avais eu luxe de temps, j'aurais peut-être eu envie d'en dépenser à faire ici une défense et illustration de mes deux derniers films préférés, vus ce week-end - Wonderful Town du thaïlandais Aditya Assarat ; et Et puis les touristes du berlinois Robert Thalheim, auteur de l'excellent Tout ira bien, sorti chez nous il y a tout juste un an.
Deux films qui laissent la foire du cinéma battre son plein sur la grand place d'un bourg azuréen pour se couler doucement dans la saison, et ressuscitent la jeunesse d'une amour qui, un moment insoucieuse, s'adosse à l'Histoire.
J'aurais pu m'extasier sur l'attention tendue au simple d'Aditya Assarat, qui rend ses quelques maladresses futiles. Ou sur ce talent confirmé de Robert Thalheim pour ressaisir exactement de quoi tel âge de la vie est fait (ici, 18 ans) - et qu'importent, alors, un ou deux dialogues peut-être un peu trop didactiques.
Par chance, ces deux films discrets se défendent très bien tout seuls.



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