Les affaires reprennent, pas bien le temps de vivre, ni de lire à loisir. Vendredi soir de grève RATP, essayons de partir promptement de chez mon frère, fête son emménagement. Demain B. a séminaire à 9h, moi n pages à repasser. Dormir. Parions sur un hypothétique dernier métro. Entraînons malheureusement derrière nous la masse des convives, jugent sympathique qu'on s'achemine ensemble. Nous retardent. Des minutes pour rien sur le quai : terminé, annonce-t-on. Agacement mal dissimulé, séparation hâtive. Piste à gauche un coup à droite : à vélo à travers la ville et larmes de froid - perdu : 32 minutes, 1€. Est un sou.
Frère et sa femme trouveront les Parisiens rabat-joie, pressés ; les amis me diront mal embouché. M'en veux, n'en vaut pas la chandelle.
Travaillez plus (et soyez moins).
Frère et sa femme trouveront les Parisiens rabat-joie, pressés ; les amis me diront mal embouché. M'en veux, n'en vaut pas la chandelle.
Travaillez plus (et soyez moins).
C'est vrai que les grèves de printemps sont plus favorables aux retours en vélo...
RépondreSupprimer(Quant aux séparations hâtives, je déteste).
Oh, en fait, pour le vélo, ce n'est pas tant le froid qui m'a gêné que ce système de demi-heure gratuite où on se prend à faire la course - tu sais, risquer sa vie pour aller vite... Se prendre au jeu, conduire comme un parisien, toute cette ambiance dans l'air de la ville dont ce nouveau système participe (s'agacer de l'incongruité des aménagements cyclables, de la borne qui est sur la butte plutôt qu'au pied - c'est de la triche).
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