La porte-fenêtre du balcon est ouverte sur le grand cèdre bleu, et dans la mollesse du début d'après-midi, un seul oiseau chante puissamment. De profil dans le contre-jour, sur le bord de la table ronde, Aylin nous dit tout ce qu'elle a fait ces derniers jours, tout ce qu'elle veut faire encore avant de partir, de regagner l'appartement qu'elle a gardé à Vienne mais n'a plus envie de retrouver. Que l'année fut trop courte. Elle nous dit avec un sourire à travers la mélancolie qu'elle n'a jamais vécu ailleurs en France mais qu'elle a l'intime conviction que Nantes est la ville la plus belle et la plus parfaite du pays. C'est sûr. C'est au bord de l'océan, c'est à deux heures de Paris, partout les gens vous parlent et les gens vous sourient. Et puis la ville, de toute façon, ça compte, mais pas tant que ça – pour moi, dit-elle, ce qui compte avant tout, c'est où est mon travail et où sont les gens que j'aime.
(Alors ce qui compte, peut-être, c'est cette liste qui tout héberge – pailledefer, Tu_pulses, Freewifi, DartyBox_FC52...)
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