mercredi 15 février 2012

carte postale gris hiver

Parce que j'ai aimé quand Robinson était chez sa mère et que Paris est loin de tout (oui, sauf de lui-même et des autres centres du monde), juste ces quelques lignes...

« Parlottes » politiques avec papa, la Grèce, les gens – les hommes – qui disent : « Oui mais si on vote pas  pour Sarkozy, on va voter pour qui ? », parce que telle est la qualité des débats et la clarté de la conscience politique de ceux qu'il côtoie, ici, que c'est ainsi qu'ils expriment leurs préférences. 
Maman, qui est allée faire ses courses mensuelles ce matin et en a eu pour 200€ me dit longuement qu’elle a trouvé tout cher, que ça doit être difficile pour les gens. Elle me parle d’un collègue « accompagnateur » dans son car scolaire qui serait hospitalisé en secteur psychiatrique. Il a perdu sa mère, avec laquelle il vivait, au moment des fêtes, a une amie qui est elle-même orpheline, une petite fille de trois ans à Caen qu’il allait voir toutes les deux semaines et des conflits de garde parentale. Ce métier d’accompagnateur qui n’en est pas un, payé à l’heure le temps des transports scolaires matin et soir. Une dépression, une tentative de suicide ? Il a répondu à son premier SMS, que ce serait long. Pas au second. C’est difficile pour les gens.

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