Etant plongé dans la lecture de Présence de la mort, étrange récit écrit par Charles-Ferdinand Ramuz en 1922, sorte d'élégie à la simple beauté du monde qui se figure l'irruption dans l'arcadie du canton de Vaud, par le truchement des journaux d'Amérique, de l'annonce de la fin du monde (avec réchauffement à la clé: le Suisse est visionnaire !), je ne suis pas à une page de lyrisme près.
Il n'est pas encore l'heure de faire la fine bouche, mais d'adhérer sans réserve. L'annonce d'une défaite d'Obama n'équivaudrait pas exactement à la fin du monde, mais peut-être quand même, pour moi, à la mort de tout espoir dans un quelconque mouvement collectif.
Mais ça n'arrivera pas : Nous vaincrons !
Fraternité! Fraternité! Fraternité!
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